Différentes options s’offrent à vous en matière de génération d’énergie solaire photovoltaïque. Autoconsommation, revente totale ou de surplus, quelle production est la mieux adaptée à vos besoins en photovoltaïque? Quelles réglementations en ce qui concerne le thermique, ou encore quel kit photovoltaïque choisir ? Nous allons éclaircir tout ça.
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Solutions photovoltaïques : L’autoconsommation
Elle est possible grâce à plusieurs sources d’énergies : le soleil, le vent, la chaleur et l’eau. L’autoconsommation, c’est consommer le courant que l’on produit chez soi pour soi. L’intérêt ?
- Réduire sa facture d’énergie
- Réduire sa dépendance à un fournisseur
- Produire suffisamment d’électricité pour couvrir une partie voire la totalité des besoins de son logement en énergie
C’est l‘énergie solaire qui domine. Il suffit d’installer des panneaux photovoltaïques sur son toit ou dans son jardin pour faire fonctionner ses appareils électriques (chauffage, éclairage…).
Attention tout de même : dans le cas d’un logement privé notamment, il est rare que les périodes de production coïncident exactement avec les périodes de consommation.
Effectivement, il se peut qu’entre 12 et 16 heures, au moment où le soleil est à son zénith (et la production solaire la plus élevée), personne ne soit présent dans le logement.
C’est pourquoi on estime généralement que la part de consommation autonome se situe aux environs de 40 % pour un logement équipé sans système de stockage. Le reste de l’énergie pour couvrir vos besoins vous sera fournie par votre fournisseur.
En métropole, 85 000 foyers ont opté pour cette solution et produisent et consomment donc leur propre électricité.
La consommation autonome gagne en popularité et l’État soutient cette initiative via diverses aides pour les particuliers mais aussi pour les entreprises et collectivités qui choisissent une solution photovoltaïque en autoconsommation.
Il existe 2 types d’autoconsommation :
• L’autoconsommation individuelle : un producteur (l’autoconsommateur) consomme lui-même et sur un même site tout ou une partie du courant produit par son installation, instantanément ou après une période de stockage.
• L’autoconsommation collective : un ou plusieurs producteurs délivrent de l’électricité photovoltaïque à un ou plusieurs consommateurs finaux.
Il est possible d’obtenir des aides pour installer votre système de consommation autonome solaire et photovoltaïque :
Aides à l’autoconsommation solaire photovoltaïque – barème 2020
| Puissance de l’installation photovoltaïque | Montant d’aides versé pour chaque kWc installé | Montant total maximum | Montant annuel versé sur 5 ans |
| < 3 kWc | 390 € | 1170 € | 234 € |
| < 9 kWc | 290 € | 2610 € | 522 € |
| < 36 kWc | 170 € | 6120 € | 1224 € |
| < 100 kWc | 80 € | 8000 € | 1600 € |
Source : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-installation-photovoltaiques
Solutions photovoltaïques : La revente totale
Si vous optez pour une vente totale de votre génération électrique, vous privilégierez sans doute de poser la puissance maximale que peut accueillir votre toiture. La revente totale permet un bon retour sur investissement. Pour ce type d’installation, le coût du raccordement électrique n’est pas à exclure :
des travaux permettant de relier le réseau électrique à votre installation sont à prévoir (afin de revendre votre énergie par la suite). Plus la puissance (exprimée en kilowatt-crête – kWc-) est importante, plus le raccordement sera coûteux. Cela représente un certain investissement mais ces énergies ont le vent en poupe.
Les prix de rachat de votre énergie varient selon la puissance de votre installation :
| Puissance de votre installation solaire | Prix de vente totale (€/kWh) |
| < 3 kWh | 0,1779 |
| < 9 kWh | 0,1512 |
| < 36 kWh | 0,1095 |
| < 100 kWh | 0,0952 |
La revente de surplus
Avec une installation photovoltaïque en autoconsommation, vous pourrez consommer l’électricité que vous produirez selon vos besoins (chauffage, eau…). La revente de surplus permet également de la revendre à EDF (pas aux mêmes tarifs que la revente totale toutefois).
La vente du surplus à un fournisseur est très encadrée. Pour revendre son surplus, le particulier doit signer un contrat d’obligation d’achat. Valable pour une durée de 1 à 20 ans selon le fournisseur, ce contrat fixe un prix de vente du kWh invariable pendant toute la durée de celui-ci. Dans la majorité des cas, il est déterminé par les pouvoirs publics et subventionné par l’État pour valoriser la production d’électricité produite par les particuliers et encourager la consommation autonome.
Les réglementations thermiques dans le neuf
La dernière en date est la RT 2012 et plus récemment, c’est la RT 2020 qui la remplace. Les réglementations thermiques sont des normes qui permettent de réglementer et d’encadrer les bâtiments neufs et de montrer leur consommation énergétique maximale.
La réglementation thermique en vigueur en cette année 2021 est la RT 2020.
L’objectif de la RT 2020
L’objectif de la RT 2020 est que toute nouvelle construction devra produire davantage de courant qu’elle n’en consomme. Cet objectif repose sur le principe des bâtiments à énergie positive (BEPOS). Ces bâtiments affichent une consommation énergétique minimale qui sera, par la suite, compensée par le recours aux énergies renouvelables. La RT 2020 cible le zéro gaspillage énergétique et la production de courant.
Une construction RT 2020 sera plus coûteuse qu’une construction RT 2012, notamment à cause d’installations d’énergies renouvelables. Mais, à long terme, elle permettra de réduire la facture énergétique, en plus de contribuer à la préservation de l’environnement.
Solutions photovoltaïques : Quel kit photovoltaïque choisir ?
Avant de choisir son kit photovoltaïque, il faut d’abord déterminer ses besoins. Nombre de panneaux, batteries, onduleurs… Quel kit photovoltaïque choisir ? Cela ne se fait pas à la légère, et il faut savoir ce que l’on veut avant de passer à l’acte.
3 facteurs détermineront l’efficacité de votre kit :
- Votre localisation
- L’orientation et l’inclinaison de vos panneaux solaires
- Les éventuels ombrages
Un kit solaire est composé de :
- Panneaux photovoltaïques
- Fixations
- Capteurs de mesure de consommation
- Un ou plusieurs onduleurs
- Une box énergie, pour piloter votre consommation et vous permettre de réaliser des économies. Ce module vous permet de consommer l’électricité au moment exact où elle est produite et de rentabiliser rapidement votre kit.
Le kit autoconsommation
Ce kit est de loin le plus prisé. Il n’a pas pour objectif de vous garantir une autonomie totale, mais de faire des économies et de consommer au maximum l’énergie solaire plutôt que l’électricité fournie par EDF.
Avec ce kit solaire, gardez tout le confort d’une maison raccordée au réseau électrique mais diminuez votre facture d’énergie en produisant votre propre courant, de façon verte.
Durant les périodes d’ensoleillement, vous utiliserez le courant produit par votre système. Le soir ou si l’énergie solaire n’est pas suffisante, EDF comblera vos besoins. Ainsi, vous ne manquerez jamais d’énergie.
Le kit solaire autonome
Le kit solaire autonome, quant à lui, vous permet de ne pas dépendre du réseau électrique. Généralement plus petite et moins puissante, l’installation autonome vous permet d’être alimenté en énergie à la campagne ou dans un département mal desservi par EDF par exemple. Plutôt utilisé pour des cabanes et de petites infrastructures, c’est le kit parfait pour un projet de consommation réduite.
Les différents panneaux photovoltaïques
Le panneau solaire photovoltaïque
C’est le plus répandu. C’est lui que l’on retrouve le plus souvent sur le toit des habitations. Le panneau solaire photovoltaïque est composé de cellules photovoltaïques qui lui permettent de générer un courant électrique lorsque les rayons du soleil viennent le percuter. On distingue deux grands types de panneaux photovoltaïques :
Le panneau solaire monocristallin
Les monocristallins sont composés d’un seul cristal de silicium. Ils ont un aspect plus sombre que les polycristallins. De manière générale, ils sont plus performants mais également plus coûteux.
Le panneau solaire polycristallin
Les polycristallins, eux, sont constitués de plusieurs cristaux de silicium. Leur couleur bleue les rend beaucoup plus visibles et donc moins esthétiques. Les polycristallins sont moins performants que les monocristallins mais leur plus grande simplicité de fabrication les rend plus abordables.
Le panneau solaire thermique
Les panneaux solaires ne sont pas voués à produire de l’électricité mais de l’eau chaude ou de l’eau chaude sanitaire (ECS). On parle alors de panneaux solaires thermiques ou de chauffe-eau solaire. Concrètement, ce genre de panneaux solaires est parcouru par un circuit d’eau de chauffage ou par un fluide caloporteur. Dans le premier cas, c’est simple : l’eau de chauffage circule dans des conduits directement exposés à la lumière du soleil, la réchauffant. Dans le second cas, c’est le fluide caloporteur qui est d’abord chauffé par les rayons du soleil avant d’être envoyé vers un ballon d’eau chaude. Il peut alors restituer sa chaleur au circuit d’eau de chauffage ou d’ECS.
En été, ce type de panneau solaire peut subvenir à l’intégralité des besoins d’un logement en eau chaude. Mais lorsque le froid se fait sentir, les panneaux solaires thermiques peuvent s’avérer insuffisants voire même inutiles. Pour y remédier, il est donc plus qu’utile d’installer un chauffage d’appoint pour prendre le relais lorsque les températures sont trop basses.
Le panneau solaire hybride
Les panneaux solaires hybrides allient production d’électricité photovoltaïque et production d’eau chaude. On parle également de panneaux PV/T eau.
Le panneau solaire aérovoltaïque
Les panneaux solaires aérovoltaïques produisent de l’électricité et de l’air chaud pouvant être insufflé dans le logement. On parle de panneaux PV/T air.
Le panneau solaire amorphe
Plus simples à fabriquer et moins coûteux, les panneaux solaires amorphes sont souvent utilisés sur les calculatrices, les montres et autres gadgets solaires. Ils fonctionnent même à l’aide d’un éclairage faible ou diffus, et vous pouvez donc les utiliser à l’intérieur. Ils sont constitués de silicium amorphe en couche mince, ce qui leur confère une certaine souplesse. Mais bien sûr ces avantages ont un prix : le rendement de ces panneaux est environ 2 fois moins élevé que des panneaux traditionnels.
Et voilà, vous savez désormais quelles solutions s’offrent à vous pour votre projet de système photovoltaïque. Les solutions peuvent varier selon les toitures, votre région ou vos besoins. N’hésitez pas à lire le reste de nos articles pour vous renseigner dessus !
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